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7 juin 2008 6 07 /06 /juin /2008 01:39

           MATIERES PREMIERES.

     I. TANT QU par’IL Y AURA DU FUEL

                                                Par H.Borentain

 

     La hausse des prix des Matières premières perturbe l’économie de nos économies industrielles d’une manière dramatique.Pour maintenir leur politique économique,tout en atténuant tant bien que mal,ses conséquences néfastes sur les plus exposés d’entre nous,nos gouvernants ont fait perdurer au-delà du raisonnable,ses contradictions internes.Ils nous exposent ainsi à l’instauration d’une situation révolutionnaire dont l’issue est imprévisible ( thèse,antithèse,synthèse ).Par ignorance,ou par manque de courage,nos dirigeants ne s’attaquent pas aux causes réelles de la crise qui nous guette.Ils préfèrent s’en prendre aux plus faibles,tout en invoquant des raisons externes (mondialisation, Bruxelles …)pour justifier leur manque d’agressivité envers les vrais responsables.

     LE PETROLE.

     1) UTILISATION.

     Essentiellement utilisé pour la propulsion des véhicules terrestres,maritimes et aériens,c’est l’énergie générée par la puissance explosive provoquée par sa combustion qui est utilisée,et non la chaleur qu’elle dégage.Celle-ci serait plutôt un déchet nuisible dont la diffusion dans l’athmosphère est réalisée par un système de refroidissement complexe qui met en œuvre l’huile l’eau,et l’air.Il est accessoirement utilisé pour le chauffage et la production industrielle d’énergie et d’éléctricité.

     2) COUT NATIONAL.

     Le coût national du pétrole,c’est-à-dire le coût du pétrole brut qui entre sur notre territoire,moins la valeur de l’essence raffinée qui est exportée,se monte à 55 milliards d’euros par an,montant relativement faible,par rapport aux 2000 milliards d’euros du PIB.Nous verrons plus loin le mécanisme particulier de l’économie du pétrole,qui expliquera son impact dévastateur.

     Le coût national s décompose de la façon suivante:

     __ ROYALTIES payées aux Etats ou aux particuliers,propriétaires des champs pétroliers,dont le montant,comparable à une PRIME,dépend de l’offre et de la demande mondiale,par rappport à la production.

     __Coût de la prospection et de l’extraction.

     __Coût du transport,depuis le champ pétrolifaire,jusqu’à notre frontière.

     3) COUT D’UTILISATION.

     Qui se décompose en:

     __Coût du raffinage

     __Coût de la commercialisation.

     __Impôts et taxes.

     Le coût national (CN) est une dépense qui ne peut se financer que par une exportation de valeur égale,ou par un déficit commercial.

     Le coût d’utilisation ou Coût intérieur (CI),est un coût industriel qui se résoud,en système Fordien,par du Salaire et des matières premières.

     IMPACT ECONOMIQUE.

     Le pétrole intervient,soit comme matière première énergétique dans l’industrie,soit comme produit de cosommation pour le chauffage et le transport des particuliers.

     __Matière première énergétique industrielle.

     Nous scindrons le coût du pétrole en sa valeur nationale (CN),et sa valeur intérieure (CI).

     Si le coût intérieur (CI) peut se ramener à du Salaire,le coût National du pétrole,même partiellement préparé,se ramène à une matière première importée (PI).

     Dans ces conditions,le coût Fordien d’une marchandise est:                S + PI = M

     Si le Coût de PI s’accroît PI + dPI,la valeur de la marchandise s’accroît alors que la quantité demeure constante

            S + PI + dPI = M + dPI.

et le Salaire devient insuffisant pour acheter la totalité des marchandises produites.Son pouvoir d’achat diminue de l’augmentation du coût du pétrole.Mais surtout,la part de marchandises qui ne peut être consommée,crée un déséquilibre entre l’offre et la demande,dans lequel l’offre doit s’adapter.La production diminue et s’engage dans la spirale infernale du chômage.

     L’exportation de ces marchandises en surplus est rendue plus difficile,du fait de l’augmentation de leur prix.

     __Marchandise de consommation privée.

     L’augmentation de son prix contraint le Salarié à renoncer à la consommmation d’une partie des marchandises qu’il produit.Là aussi,les marchandises qui ne sont pas consommées,se retrouvent en excès,avec les mêmes conséquences .

     DISPOSITIONS DEFENSIVES.

     La finitude du pétrole,associée aux exigences croissantes des pays producteurs,qui résultent de l’élévation du niveau de vie,et de la croissance de la population,ainsi que des dépenses inhérentes à leurs équipements pharaoniques,entraine une hausse continuelle du prix du pétrole qui ne s’éteindra plus.

     Dans ces conditions,la solution de facilité consiste à réduire drastiquement les consommations de pétrole.

     A cet égard,nous devons rendre hommage à la SNCF qui,dès le début,a choisi la traction éléctrique.

     L’épuisement des ressources en poisson,et l’élévation permanente du coût de la pêche,doit conduire à la réduction du nombre de pêcheurs,et à la rationalisation énergétique de la pêche.L’Etat doit accompagner cette transmutation inévitable par des mesures sociales destinées aux travailleurs et aux propriétaires pour les aider dans leur reconversion.

     Le transport routier doit lui aussi se résigner à son amoindrissement en faveur du transport ferroviaire,en attendant la mise au point du moteur electrique.

     La deuxième mesure de facilité,consiste à mettre rapidement sur le marché,des voitures électriques qui remplaceront les voitures à essence et à gas-oïl.

     Mais l’importation massive de pétrole sera encore nécéssaire,et pour longtemps,et la véritable mesure offensive,et nécessaire,c’est l’engagement de notre gouvernement dans une politique économique résolument hirshienne,que nous allons développer ci-dessous

     I) dissocier sémantiquement,l’opération de production de pétrole (par exemple TOTALI ),de l’opération intérieure (TOTALF).Dans ces conditions,TOTALI peut vendre indifféremment son pétrole à toutes les compagnies opérant en France,et TOTALF,peut acheter son pétrole,indifféremment,à toutes les compagnies internationales productrices.

     II) Imposer à chaque compagnie opérant sur notre territoire,de réaliser l’équilibre hirshien entre la valeur du pétrole importé,et l’exportation de marchandises de valeur égale,élaborées sur notre territoire.

     L’adaptation progressive de notre économie,la mise au point de moteurs électriques,et enfin,la mise en place progressive d’un équilibre hirshien,imposé à toutes les compagnies pétrolières opérant sur notre territoire,doit résoudre sans douleur,un problème somme toutes secondaire.

     Dans le prochain article ,et à titre transitoire,nous essayerons de dénouer la confusion qui s’intaure sur la TIPP.

                                                          H.B.

 

 

 

 

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