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24 mars 2008 1 24 /03 /mars /2008 12:54


     LES FONDEMENTS DU HIRSHISME EN GUISE DE CONCLUSION.

                                    Par H.Borentain.

 

     Outre les mesures défensives destinées à resister au déreglement des taux de changes,détaillées dans les articles précédents,le FORDISME s’impose comme la seule voie capable de résoudre la crise économique et sociale que nous traversons.

    A ) Entreprise et spéculation.

     Le glissement rapide de l’économie industrielle et productive vers l’économie financière constitue un danger inquiétant pour la mise en place du Fordisme.

     Puisque,contrairement au Paupérisme,le Fordisme exclut la Plus-Value,le Travail est indissociable du Travailleur.En même temps qu‘il crée la Marchandise,le Travail s’insère,se fond en elle.La Marchandise se nourrit du Travail,se nourrit du Travailleur.Tous les éléments constitutifs de la Marchandise ne sont en définitive,que de la Matière Première et du Travail,les Marchandises et les Bâtiments,que de la Matière Première façonnée par le Travail.

     La fabrication de la Marchandise est la raison d’être de l’Entreprise.Spéculer sur les Entreprises revient,en fin de compte,à spéculer sur le Travail,à spéculer sur le Travailleur.

     Dans une économie financière,symbolisée par la Spéculation Boursière,l’Entreprise,donc le Travailleur devient le support de la spéculation

     Cette situation est incompatible avec une économie Fordienne dans laquelle le Travailleur est à la fois le consommateur de la Marchandise et le Propriétaire des moyens de Production,donc de l’Entreprise.

     Le Courage du Pouvoir Politique doit s’éxercer,non pas sur le Citoyen à terre,mais sur les fondements du système économique actuel,adversaire autrement plus redoutable.Pour instaurer le Fordisme,il doit soustraire l’Entreprise,avec le Travail,à la spéculation financière.A lui d’en trouver les modalités formelles et législatives.

     B) Origine de la Propriété Industrielle Fordienne.

     Dans chaque secteur de la production,les Marchandises sont élaborées par des entreprises plus ou moins industrialisées dont les travailleur bénéficient de PRIMES plus ou moins importantes,comme nous l’avons vu dans l’article précédent.Une inégalité entre les travailleurs s’est instaurée,selon qu’ils opèrent dans une entreprise industrialisée ou non,et cela,aussi longtemps que toutes les entreprises du même secteur de production ne parviennent à un degré d’industrialisation égal.Il nous reste donc à élucides le problème de l’Origine de la Propriété du Capital Industriel en système Fordien.

     A l’origine,tous les travailleurs opèrent dans des entreprises non industrialisées.Les travailleurs de certaines d’entr’elles à la consommation d’une partie de leur Salaire,pour l’investir dans leur entreprise,alors que les autres travailleurs consomment la totalité de leur Salaire.

     Les entreprises qui s’industrialisent voient leur productivité augmenter par rapport de celle des autres entreprises.L’investissement génère la Prime et l’inégalité entre les travailleurs.

     Nous avons vu que la Prime disparaissait,dès lors que toutes les entreprises d’un même secteur de production atteignaient le même degré d’industrialisation.Il importe donc que tous les Travailleurs consacrent la même part de leur Salaire à l’investissement dans leur entreprise afin d’éviter l’instauration des Primes.

     MARCHANDISATION. EQUILIBRE DES BALANCES. FORDISME. Voici résumées les conditions nécessaires à la résorbtion de la crise économique et sociale aussi bien à l’échelle de notre pays qu’à celle de l’Union Européenne lorsqu’elle sera unifiée.

                                                                H.B.

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24 mars 2008 1 24 /03 /mars /2008 12:24


     ENRICHISSEMENT-APPAUVRISSEMENT

                   4ème PARTIE

               L’ENRICHISSEMENT 

                                               par H.Borentain

     Rappelons que la CONSOMMATION de marchandises,qu’elles soient réelles ou virtuelles,succède à leur acquisition et se concrétise par leur destruction.

     Cette consommation peut être lente ou rapidr,effective ou différée,productive ou finale.

     Nous admettrons que les acquisitions se font sans endettement.Les problèmes de credit seront traités ultérieurement.

     L’enrichissement se mesure par l’accroissement de la consommation dont l’origine se situe dans;

     1°) L’accroissement de la production.

     2°) L’excédent des importations sur les exportations (C’est un endettement traité ultérieurement)

     3°) La marchandisation de produits antérieurement gratuits qui deviennent payants (C’est un enrichissement apparent et comptable sans support réel)

     Nous distinguerons l’enrichissement selon le système économique Paupériste ou Fordien,qui sont les formes extrêmes de l‘économie industrielle.Le système économique effectif d’une société se situe entre ces deux extrêmes.

     A) Enrichissement dans le système paupériste.

     La société est divisée en deux classes,les Travailleurs et les Capitalistes.

     Le Salaire du Travailleur est le prix de sa Force de Travail,c’est-à-dire le coût de reproduction du Panier Familial.Son enrichissement est donc inconcevable,sinon par un bienveillant paternalisme du Capitaliste qui augmenterait le contenu du Panier Familial

     L’enrichissement ne concerne donc que les Capitalistes,et se limite à l’accroissement de la Plus-Value.Nous allons analyser les conditions de cet accroissement.Rappelons ici que la Plus-Value est la différence entre le coût de la Force de Travail et la valeur du Travail

.

     Paradoxe de l’augmentation de la productivité en système Paupériste.

     Pour augmenter la productivité du travail,le Capitaliste doit investir dans son entreprise une partie de la Plus-Value qu’il a dégagée.De ce fait,la Plus-Value dont il dispose pour sa consommation personnelle diminue.L’investissement n’est rentable que si l‘accroissement dela Plus-Value est supérieur à l’investissement.

     Nous allons analyser les effets économiques de l’investissement.

     Les mêmes produits peuvent être fabriqués par diverses entreprises,des entreprises très industrialisées avec peu de main d’œuvre,et des entreprises faiblement industrialisées,à forte utilisation de main d’œuvre.

     Le Prix de production des premieres comprend peu de Travail et de Plus-Value,et beaucoup d’amortissement de machines.

     Le Prix de production des secondes comprend beaucoup de Travail et de Plus-Value,et peu d’amortissement de machines.

     L’industrialisation implique que le prix unitaire des produits élaborés par les premières est inférieur à celui des produits élaborés par les secondes.

     On peut ainsi classer les entreprises en fonction du Prix de production d’une même catégorie de produits.

     La loi de l’offre et de la demande,et le principe du Prix Unique font que le prix de ces marchandises est fixé par le Prix de production obtenu par l’entreprise la moins performante.

     Les entreprises mieux classées perçoivent une sorte de PRIME à la Productivité d’autant plus importante qu’elles sont plus productives.

     Cette PRIME qui s’ajoute au Prix de production de la Marchandise,s’assimile à l’enrichissement hausse de prix séléctive décrit dans l’article précédent.

     Un Capitaliste investit pour améliorer la productivité du Travail,et diminuer le Prix de production des marchandises qu’il élabore.D’une façon constante l’investissement induit l’augmentation quantitative de la production.De ce fait,l’entreprise remonte dans le classement,sa PRIME unitaire augmente,et s’applique à un nombre accru de produits fabriqués.

     C’est le raisonnement,certes un peu simpliste,qui stimule l’investissement qui dans un premier temps, produit les effets escomptés.Plus élaboré,ce raisonnement aboutit à des conclusions plus paradoxales.

     L’investissement a augmenté la production de marchandises .L’Offre de marchandises de cette catégorie dépasse alors la Demande qui peut désormais être satisfaite par la production des premières entreprises de la liste.Le prix des produits se fixe alors par le Prix deproduction de l’entreprise la moins performante de ces dernières.Les entreprises suivantes doivent alors vendre leur production à un prix inférieur à son prix de production,et sont donc appelées à disparaître.

     Pour les entreprises restantes,et pour l’entreprise qui investit,la PRIME unitaire diminue,faisant baisser la rentabilité de l’investissement.

     L’avantage indiscutable de l’investissement est l’abaissement du prix des marchandises concernées ui accroît le pouvoir d’achat des Salaires et des Plus-Values .

     A mesure que les investissements augmentent,les PRIMES unitaires diminuent,les entreprises les moins performantes disparaissent,détruisant des masses d’emplois de plus en plus importantes.Les prix des marchandises se rapprochent des Prix de production qui laissent une Plus-Value d’autant plus faible que la productivité du travail a réduit au minimum le nombre des Travailleurs.Cette Plus-Value décroissante s’appliquant à un Capitlal de plus en plus élevé diminue le Taux de Profit.

     C’est LA BAISSE TENDENTIELLE DES TAUX DE PROFIT du système paupériste.

     Depuis des décénies,ce processus fait disparaître les entreprises peu performantes dans des secteurs tels que la métallurgie,la chimie,les filatures etc…Les entreprises restantes,peu nombreuses et très industrialisées en sont réduites,pour survivre,à demander l’aide de l’Etat,avant d’être rachetées à vil prix par des Investisseurs internationaux qui les intègrent dans de nouvelles structures dans lesquelles existent encore des entreprises peu industrialisées.

     B)Enrichissement dans le système Fordien

     Dans ce système,il n’existe qu’une seule classe,les Producteurs-Consommateurs.

     L’augmentation de la Productivité fait baisser le Prix de production des Marchandises tout en augmentant le volume de la production.Le pouvoir d’achat des Salaires augmente ainsi que le volume de la Consommation.

     Nous allons essayer d’imaginer les conséquences dialectiques de l’investissement dans un système économique Fordien.Pour cela nous faisons un raisonnement identique à celui que nous avons tenu en système Paupériste.

     Diverses entreprises élaborent une même catégorie de produits.Certaines d’entr’elles sont fortement industrialisées,les autres sont faiblement industrialisées.

     Compte tenu des effets de l’industrialisation,les premières ont un Prix de production plus faible que celui des secondes.

     La loi de l’offre et de la demande,et la règle du PRIX UNIQUE font que le prix du marché s’établit par le Prix de production de l’entreprise la moins performante.De ce fait,les entreprises perçoivent une sorte de PRIME d’atant plus élevée que la performance est plus grande et que le volume de la production est plus élevé.

     On peut alors classer les entreprises en fonction de l’importance de leur PRIME unitaire.

     En système Fordien,les primes sont attribuées aux Travailleurs,en leur fournissant un meilleur salaire,des avantages sociaux,ou un investissement dans des moyens de production.

     Les différences de traitements des travailleurs opérant dans les différentes entreprises entraîne les conséquences suivantes;

     Les travailleurs qui opèrent dans les entreprises peu performantes font pression sur leurs employeurs pour obtenir le même traitement que celui des travailleurs qui opèrent dans les entreprises performantes.De ce fait,le Prix de production de ces entreprises augmente,et entraine l’augmentation des PRIMES pour les autres entreprises.L’attrait du gain provoque alors une hausse de la production des entreprises déjà performantes.

     La croissance de la production entraîne l’excès de l’offre sur la demande,la baisse des prix et la disparition des entreprises les moins performantes,le Prix de production de base diminue,et entraîne la diminution des PRIMES,et les Travailleurs des entreprises restantes doivent alors consentir la baisse de leurs avantages liés à la Prime

     En fin de compte,la recherche du gain maximum conduit à la disparition successive des entreprises et la concentration de la production entre les mains de quelques unes,fortement industrialisées.Les prix de production deviennent alors les prix de marché,et les primes disparaissent.Les gains de productivité se traduisent désormais par une diminution des prix et une élévation générale du pouvoir d’achat des Producteurs Consommateurs.

     La méconnaissance de ce raisonnement à entrainé l’échec des nationalisations de Programme Commun.Lorsque les entreprises peu performantes ont commencé à disparaître,les employés des entreprises nationalisées n’ont pu se résigner à renoncer aux avantages liés aux Primes.Les prix de production de ces entreprises sont devenus excessifs,et l’Etat a du combler leurs déficits,avant de les re-privatiser en catastrophe.

                                                             H.B.

 

 

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4 mars 2008 2 04 /03 /mars /2008 18:46

 

   ENRICHISSEMENT APPAUVRISSEMENT.

                3ème PARTIE

        TAUX D’INTERÊT et PENURIE.

                                      par H.Borentain.

 

     J’ai longtemps cru que les prêts assortis d’un taux d’interêt,ne créant aucune valeur,se soldaient par une perte de valeur de la monnaie,par une inflation.1000 euros prêtés à un taux de 6% deviennent 1060 euros au bout d’un an,aucune richesse n’étant été crée par cette opération,la valeur de la monnaie s’est amoindrie.

     Compte tenu des masses considérables d’argent empruntées,un examen théorique approfondi s’impose.

     L’opération de prêt est indiscociablement liée à l’opération d’emprunt.Un prêteur,un emprunteur.Le prêteur encaisse un interêt,l’emprunteur paye un interêt,la capacité d’achat du prêteur s’accroîtde la même valeur que décroît la capacité d’achat de l’emprunteur.L’interêt correspond strictement à un transfert de capacité d’achat.

     A) Taux d’interêt en système Paupériste.

     Le Travailleur perçoit un Salaire égal au « Panier Familial »,il n’est donc pas en mesure il n’est donc pas en mesure de consentir un prêt.S’il fait un emprunt,il ne peut le faire qu’auprès d’un Capitaliste.L’interêt qu’il devra payer viendra se soustraire de sa capacité d’acheter le « Panier Familial ».Dans l’incapacité de reproduire sa force de travail,sur la pente dangereuse de la misère.Le Capitaliste prêteur voit son pouvoir d’achat augmenter de la valeur de l’intérêt.

     Au sens strict,l’intérêt perçu par le Captaliste devrait lui servir à acquérir la part du « Panier Familial »que le Travailleur est devenu incapable d’acheter.S’il ne le fait pas,cette marchandise va se trouver en excès,alors que la marchandise de Luxe destinée au Capitaliste fera défaut.La loi de l’offre et de la demande va rapidement adapter la Production à la Demande,et la production de marchandises de Luxe va s’accroître.

     Le Capitaliste ne peut emprunter qu’à un autre Capitaliste.Il ne s’agit alors que d’un simple transfert de consommation de produits de Luxe.

     B)Taux d’intérêt en système Fordien.

     Un travailleur Fordien verse un intérêt à un autre travailleur Fordien.La consommation de l’emprunteur diminue d la valeur de cet intérêt,et les marchandises qu’il a produites en excès seront consommées par le travailleur prêteur dont la capacité d’achat s’est accrue de ce même intérêt.C’est un transfert de consommation.

     Sauf durant la faible durée de l’adaptation dans le cas de l’emprunt d’un Travailleur,le prêt avec taux d’intérêt est neutre vis-à-vis de l’inflation.Il ne s’agit là aussi,que d’un transfert de richesses.

     Par contre,une inflation forte incite les détenteurs de capitaux monétaires à en demander un taux de rendement élevé afin d’en maintenir le pouvoir d’achat.Il secrée ainsi une corrélation entre l’inflation et le taux d’intérêt des capitaux qui fait croire que la variation de l’un entraine automatiquement la variation de l’autre.

     II) ENRICHISSEMENT PAR PENURIE.

     Par exemple,un appartement est payé 100 000 euros,prix qui correspond à sa valeur de reproduction.Si son prix passe à 120 000 euros,il augmente de 20 000 euros alors que sa valeur de reproduction n’a pas changé.

     Il en est de même d’une œuvre d’art dont le prix augmente du fait de la renommée de son auteur.

     . L’augmentation du prix d’une marchandise au-delà de sa valeur de reproduction provient d’un déséquilibre entre l’offre et la demande.Elle résulte:

     . De la création de capacités d’achat alors que la marchandise fait défaut:Par exportation de la marchandise. Par injection,par l’etat,de capacités d’Achat dans l’économie.Par la rémunération d’activités improductives,ou productives de marchandises inutiles.

     .Par PENURIE d’une certaine catégorie de marchandise,pénure réelle ou artificielle,dont le prix résulte dd’un excès de la demande (c’est la Rente dont la théorie a été développée par K.Marx dans « le Capital »).Ces catégories de produits acquièrent un prix qui inclut une SUR PLUS-VALUE qui s’ajoute à la Plus value dite Normale régie par l’uniformisation des taux de profit des capitaux.

     Cette Sur plus-value ne résulte plus de l’exploitation de la Force de Travail,elle ne crée pas de richesses

     A) Pénurie dans le système Paupériste.

     Dans ce systèmme,les Travailleurs ne disposent que de leur Salaire avec lequel ils font l’acquisition du Panier Familial dont la production s’adapte à la demande.L’enrichissement par Pénurie ne résulte donc que de l’utilisation ou de la création de la Plus-Value.

     Deux catégories de produits existent donc sur le Marché,ceux dont le prix inclut une plus-value normale (1),et ceux dont le prix inclut une Sur plus -value (2).

     L’échange des produits de catégorie (1) entre eux,et des produits de catégorie (2) entre eux,ne pose pas de problème.

     L’échange de produits de catégorie (1) contre des produits de catégorie (2) diminue le pouvoir d’achat des produits (1),et augmente le pouvoir d’achat des produits (2),diffuse de l’argent de (1) vers (2),c’est-à-dire appauvrit (1) et enrichit (2).

     La Pénurie qui provient de la disparition des marchandises par exportaton induit,soit une augmentation générale des prix qui adapte la capacité d’achat à l’offre de marchandises,soit à une augmentation de la production qui adapte l’offre de marchandises à la capacité d’achat.

     L’augmentation des prix qui provient de la Pénurie a un effet pervers,elle transfère les capacités d’achat,des producteurs de produits (1) vers les producteurs de produits (2),et elle divise la société en deux classes,celle des producteurs de produits (1) et celle des producteurs de produits (2),Ces deux mondes divergent de plus en plus,et créent deux catégories de capitalistes.On peut dire que la société se divise désormais en trois classes,les Travailleurs,les Capitalistes « normaux » et les capitalistes à Sur plus-value.La richesse des derniers provient de l’appétence des capitalistes normaux pour les produts « Rares » cette appétence étant continuellement exacerbée par l’action de la Publicité et les médias.

     B) Pénurie dans le système Fordien.

     Dans le systè me Fordien,il n’existe qu’une classe,les Travailleurs-Consommateurs.

     Pénurie par excès d’exportation.

     Dans le système Fordien ce déséquilibre se traduit par une hausse générale des prix et donc des salaires,ce qui enchérit les marchandises,moins compétitives sur les marchés extérieurs.Les exportations diminuent,régulées par les lois du marché.

     Pénurie sélèctive en système Fordien.

     L’insuffisance de l’offre en produits Rares augmente leur prix au-delà de leur valeur.L’appétence pour ces produits conduit les Travailleurs à renoncer à la consommation des produits « normaux »pour consommer les produits qu’il convoite.L’existence de produits Rares entraine une surproduction en produitd « normaux « qui peut à la longue,entrainer une destabilisation du système Fordien.

     L’existence de produits Rares et de produits Normaux provoque aussi une coupure de la société en deux classes,les Travailleurs-Consommateurs « normaux »,et les Travailleurs-Consommateurs de produits Rares.

     En tout état de cause,cet enrichissement ne se produit ,lui aussi que par un appauvrissement concommittant,il ne crée rien.

                                                             H.B.

 

 

     I) ENRICHISSEMENT PAR TAUX D’INTERÊT
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22 février 2008 5 22 /02 /février /2008 23:09

 

    ENRICHISSEMENT APPAUVRISSEMENT

                  2ème PARTIE

          JEUX ET SPECULATIONS.

     Nous évacuons d’emblée l’enrichissement généré par les paris sur les Champs de Courses ou par les jeux de hasard.Ceux-ci ne créent aucune richesse,ils ne font que déplacer les masses monétaires.Les Gagnants y gagnent ce que les perdants y perdent.

     Les paris sur les Champs de Courses sont l’exemple type du déplacement arithmétique.Sous déduction des prélèvements pour les frais d’organisation et des taxes,les gagnants empochent la totalité des mises au prorata des mises de chaque gagnant.Une simple Règle de Trois!

     Les jeux de Casino,Roulette et Boule,effectuent une redistribution statistique.A la Roulette,il y a trente-sept numéros,et les gagnants récupèrent trente-six fois leur mise.A la Boule,il y a neuf numéros,et les gagnants récupèrent huit fois leur mise.La différence paiye les frais et les taxes.

     La  spéculation Boursière ne crée,elle non plus,aucune richesse,nous voulions en différer l’étude,mais la récente déconvenue de la Société Générale nous amène à nous arrêter plus longuement sur cett activité.

     D’une façon générale,l’enrichissement provient de l’augmentation de la productivité du Travail par la Concentration du Caital productif.

     L’enrichissement se présente sous deux aspects:

     1°) L’accroissement de la consommation.

     2°) L’accroissement du Capital Prductif.

     Dans le système Paupériste,la consommation et l’accumulation du patrimoniale sont financés par la Plus-Value du Capitaliste.

     Dans le système Fordien,la consommation et l’accumulation sont financés par le salaire du Travailleur.

     Dans les deux cas,l’Accumilation Capitaliste se fait par un renoncement à la consommation,et les Productions consacrées à cette accumulation provoque la CROISSANCE.

     Dans de propriété des entreprises par Actions,le Propriétaire-le Capitaliste-,renonce à la consommation d’une partie de sa Plus-Value pou accroître la valeur du Capital de son Entreprise,et donc la valeur de chaque Action.

     La connaissance anticipée de ces investissements,qu’elle soit intuitive ou calculée conduit à la spéculation qui va transférer cette augmentation de la valeur de l’action vers le spéculateur qui achète les actions à leur prix le plus bas et les revend à leur prix pus élevé lorsque l’investissement a été réalisé.C’est l’Enrichissement spéculatif.Une partie des investissements sont ainsi subtilisés aux investisseurs par le jeu de la spéculation financière.

     La somme de tous les investissements réalisés dans le pays représente l’enrichissement-ou croissance-Capitaliste.Il se répartit ainsi:

     Une fraction aux Capitalistes.

     Une fraction aux Particliers Boursiers.

     Une partie aux Banques Boursières.

     Les gains ainsi réalisés par les boursiers semblent résulter du seul jeu de la spéculation.Le partage de l’enrichissement satisfait tout le monde à des degrés divers.Le capitaliste investisseur gagne,mais moins qu’il ne le souhaite,et les spéculateurs se partagent la différence.

     Les Banques disposent d’un formidable potentiel informatique et humain pour analyser le potentiel des Entreprises.De plus,elles disposent d’un personnel en éveil permanent devant l’écran de ses ordinateurs,attentif à la moindre opportunité.

     En possession d’un tel matériel,les Banques se sont investis en force dans un tel Eldorado,et les sommes échangées dans les transactions se sont trouvées portées à des sommets sans commune mesure avec les investissements réalisés

     Le jeu de la Bourse s’apparente désormais à une table de Poker autour de laquelle on trouve les Banques,avec leur potentiel financier illimité,et les investisseurs particuliers dépourvus d’information et aux moyens financiers limités,rapidement décavés.

     La partie se pousuit alors entre les participants encore argentés.Les enjeux dépassent alors très largement les sommes générées par la part des Plus-Values dévolues aux Investissements et disponibles pour la spéculation.Les enjeux plus d‘aucune création de richesses,et,à ce stade,le Gain des gagnants (BNP) équilibre les pertes la Perte des perdants (Société Générale).Plus les perdants perdent,plus les gagnants gagnent.Le naïf est stupéfait par les pertes et admiratif pour les gains,comme il est stupéfait par le lot remporté par le gagnant du LOTO.

     Dans l’étude qui suit,nous ne tiendrons compte que de l’accroissement du potentiel industriel résultant des investissements
                                                       H.B.

 

 

                                                                                                                                     HH
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20 février 2008 3 20 /02 /février /2008 17:52

 

   ENRICHISSEMENT.APPAUVRISSEMENT.

                                        Par H.Borentain

                  1ère PARTIE

         QUELQUES PRELIMINAIRES

     Le Niveau de Vie se mesure par la quantité de richesses consommée,a l’exclusion des marchandises utilisées dans la production ( matières premières,amortissement des machines et des bâtiments et,j’ose le dire,le Panier familial du Travailleur) que cette consommation soit effective,ou potentielle comme l’épargne.Il convient également de d’exclure la restauration de la richesse patrimoniale dégradée.

     L’Enrichissement est l’augmentation de la quantité de richesses consommées,l’Appauvrissement est la diminution de la quantité de richesses consommées.

     1°) TRAVAIL,FORCE DE TRAVAIL ET PLUS-VALUE.

     A) En système Fordien.

     I) Le Travail.

     Dans le système Fordien,le Travailleur consomme le produit de son travail.

     Rappelons que le Travail est le résultat de la mise en œuvre de la Force de Travail par l’entrepreneur,en vue de produire la Marchandise.La Marchandise est Vendue,et sa vente permet la reproduction de ses éléments constitutifs.

     On distinguera le Travail utile,et le Travail inutile,

     Le Travail utile produit une marchandise vendue,qu‘elle soit matérielle ou virtuelle.

     Le Travail inutile ne produit aucune marchandise.

     La Marchandise est Profitable si sa valeur est supérieure à la valeur de ses éléments constitutifs,elle est Déficitaire dans le cas contraire.

     II) La Force de Travail.

     La Force de Travail est une Marchandise produite par la consommation des produits nécessaires au Travailleur.Elle est productive et utile si elle est achetée par l’entrepreneur pour produire le Travail,et élaborer une Marchandise utile.Elle est productive et utile si la Marchandise est utile.Elle est improductive et inutile si elle ne produit rien(chômage).

     B) Système Paupériste.

     Le système Paupériste présente deux particularités:

     Le Travailleur vend sa Force de Travail pour le prix de sa reproduction,c’est-à-dire le Panier Familial.

     Le Capitaliste met en œuvre la Force de Travail pour produire le Travail dont la valeur s’incorpore à celle des autre composants pour former la Marchandise.La différence entre Travail et Force de Travail constitue la Plus-Value qui se réalise lors de la Vente.

     EQUATION DES VALEURS

     S + PV + MP + Am = (VM) (1)

     EQUATION DES COÛTS

     S + MP + Am = (CM) (2)

     La vente de la Marchandise reproduit les coûts et dégage la Plus-Value.Seuls les coûts sont productifs,puisqu’ils réalisent la Marchandise,la Plus-Value,différence entre le Coût et la Valeur,ne s’insère pas dans la reproduction de la Marchandise.

      I) La Force ce Travail.

     En système Paupériste,la Force de Travail se constitue par la consommation des produits qui composent le Panier Familial.Si elle est achetée par le Capitaliste pour produire le Travail,elle est Productive,si elle n’est pas achetée,ou achetée par la Plus-Value,elle est Improductive.Elle est utile si elle contribue à la production d’une marchandise et inutile si elle ne produit rien.

     II) Le Travail.

     Le Travail s’incorpore aux autres composants pour former la Marchandise.

     Si la Marchandise est vendue,le Travail est Utile,si le Travail ne produit rien,il est Inutile.

     Le Travail peut être acheté avec la Plus-Value et devient improductif.

     III) La Plus-Value.

     La Plus-Value ne s’incorpore pas dans la reproduction de la Marchandise,elle est Improductive.Elle permet au Capitaliste de consommer les produits qui lui sont destinés,et de réaliser la Concentration du Capital.

     La Concentration du Capital augmente la productivité du Travail.Avec la même Force de Travail,la quantité de marchandises produites augmente,la valeur d’ensemble augmente de la valeur de l’amortissement du capital augmenté,mais la valeur unitaire diminue.Si ces marchandises entrent dans le Panier Familial,son coût diminue,le coût de la Force de Travail diminue,et de ce fait,la Plus-Value augmente.

     2°) LE COMMERCE INTERNATIONAL.

     I) L’exportation.

     Elle se définit primitivement par l’exportation de marchandises concommittante à l’importation de monnaie d’une valeur identique.La monnaie ayant en fait la signification d’une capacité d’achat.

     Dans un deuxuème temps,les marchandises peuvent être conservées sur place,par exemple,un Anglais peut acheter une maison en Normandie.La maison est exportée,mais reste physiquement en France.De même,un touriste Américain séjourne dans un hotel de la Croisette à Cannes.Cet hotel exporte ses prestations alors que la Marchandise ne quitte pas la France.Par ailleurs,un ingénieur Français qui travaille au Canada et fait parvenir une grande partie de son salaire à sa famille restée en France,exporte une partie de sa Force de Travail.

      L’investissement industriel qu’un etranger effectue en France,est également une exportation immobile.

      Dès que l’on parle de mouvement de monnaie,il convient d’examiner avec précision à quel mouvement de marchandise elle correspond.Les choses se compliquent avec l’apparition et le développement des marchandises virtuelles et d’Entreprises multinationales.

     L’exportation totale durant une période,est la somme de ces exportations durant cette période.

     II) L’importation.

     Primitivement,l’importation est l’entrée de marchandises en France,en concommittance avec une sortie de monnaie,c’est à dir une capacité d’achat,pour une valeur équivalente.

     En parallèle avec l’exportation,la Marchandise peut être immobile.

     Le séjour à l’étranger d’un touriste Français est une importation.Une importation,également,la Force de Travail d’un Travailleur immigré qui envoie son salaire à sa famille restée dans son pays d’origine,et l’Investissement qu’’un Capitaliste Français effectue à l’Etranger.

     Dans cet article,nous ne tiendrons pas compte des mouvements purement financiers,ni des opérations complexes des Multinationales.

     L’importation totale durant une période,est la somme de ces importations durant cette période.

     III) Les Balances.

     On appelle Balance,la différence entre les exportations et les importations,dans une même période.

     La Balance est Equilibrée si cette différence est nulle,elle est positive si cette diiférence est positive,elle est Déficitaire si cette différence est négative.

                                                                 H.B.

 

 

 

 

 

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9 février 2008 6 09 /02 /février /2008 18:25

EN GUISE D’EPILOGUE

par H.Borentain

La première partie de l’analyse est achevée.Elle concerne l’Economie des pays à mpnnaie Forte confrontée à la distortion des taux de changes.

La deuxième partie qui concerne l’Economie des pays à monnaie faible est encore en gestation.En ce qui concerne notre pays,elle n’est pas d’actualité,pas encore,mais les choses vont si vite…

Certains points doivent être approfondis,d’autres vont évoluer.L’origine de la valeur et de la PLUS-VALUE demandent à être mieux définie,l’économie des Marchandises virtuelles ne fait que commencer.Il reste encore beaucoup de pain sur la planche.

Dans un premier temps,nous allons examiner l’actualité économique à la lumière des principes que nous venons d’énoncer en essayant de garder les idées claires,et sans nous payer de mots.

Le Stalinisme n’était qu’un Paupérisme d’Etat paternaliste,etl’economie artisanale,un Fordisme faiblement productif.La productivité est indispensable à l’élévation du niveau de vie,mais la répartition et la nature des richesses produites est un choix politique.

L’economie mondiale est un champ de confrontation.

Tous les jeux de confrontation sont basés sur le principe de l’attaque et de la défense,l’Escrime et les Echecs obéissent à des règles logiques,le Backgammon y introduit le hasard imprévisible.Mais les deux partis sont soumis aux mêmes règles.

Dans l’Economie mondialisée,chaque pays introduit ses propres règles qui déséquilibrent la confrontation.Notre pays se doit d’abord de mettre sa population à l’abri,et être conscient du fait que chaque offensive ouvre une brèche dans sa défense.

Donc,à bientôt!

H.B.

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7 février 2008 4 07 /02 /février /2008 14:40



PAUPERISME ET TAUX DE CHANGES.

6ème PARTIE

LE COMMERCE EXTERIEUR 

Rappelons que dans une économie Paupériste,la vente de la Marchandise permet de reproduire ses composants et de dégager la Plus-Value,que cette vente soit faite dans le pays de production ou à l'étranger. 
La Plus-Value est générée par l’activité et matérialisée lors de la Vente.

La Vente de la Marchandise semble donc être l’acte fondamental de l’économie paupériste donnant ainsi raison aux Mercantilistes Ricardiens.

L’industrie Pauperiste est donc placée devant deux impératifs: Soutenir l’Activité et Vendre.

 

ACTIVITE et VENTE sont les maître mots du Paupérisme primaire.

2 éléments nouveaux sont venus perturber ce principe

a) La péréquation des taux de profit.

b) La distorsion des Taux de Changes

Qui favorisent l’externalisation et la délocalisation des phases premières de l’élaboration des Marchandises,de telle sorte que le sort des Travaileurs de notre pays se trouve dégradé par la disparition de la demande en Force de Travail.

La production de telles marchandises présente un caractère particulier,la partie produite à l’étranger est en réalité une IMPORTATION qui génère dans le pays de production,la reproduction de ses éléments partiels et y dégage une Plus-Value.

La disparition progressive du recours à la Force de Travail locale provoque une diminution de la Plus-Value crée sur le sol national et augmente le recours à l’Importation pour assure les moyens d’existance à la population inactive.

Le Profit créé en France tend à se limiter à l’appropriation de la Plus-Value créée à l’étranger par le processus de la péréquation des taux de profit.Ce profit devient alors insuffisant pour assurer la vente sur le territoire national de la totalité des marchandises produites à l’étranger.Il se crée alors une sorte de Déficit commercial structurel qui s’ajoute au déficit créé par la population inactive.Le seul moyen de maintenir l’équilibre économique se trouve dans l’EXPORTATION l’EXPORTATION l’EXPORTATION,le leit-motiv de l’EXPORTATION.l’Exportation à tout va,seul moyen de maintenir l’activité de nos entreprises!!!.

Hélas,l’Exportation soumet nos Marchandises aux impitoyables conditions des marchés internationaux.

Dans la théore,la production a conféré à la Marchandise une Plus-Value potentielle (dont soit dit en passant,l’origine et l’importance n’ont pas été correctement définis par la Théorie Marxiste).La Plus-Value réelle,celle matérialisée par la Vente de la Marchandise,dépend des conditions du Marché,de la loi de l’Offre et de la Demande.Ce Profit théorique potentiel constitue en fait la marge de négociation de l’Entrepreneur.

Or,la Distortion des taux de change qui permettait la production de marchandises dans de bonnes conditions économiques,se révèle une arme redoutable entre les mains des pays à monnaie faible qui peuvent ainsi concurrencer vigoureusement,sur les marchés internationaux, les marchandises produites par les pays à monnaie Forte.

Pour résister,les pays à monnaie Forte doivent alors concentrer leur production sur des marchandises de haute technologie ,ou des produits de luxe protégés par des Marques,des Brevets,ou des exclusivité technologiques aléatoires.

Le Marché de ces produits est forcément limité,leur masse devient alors insuffisante pour assurer l’emploi de toute la population,ce qui plonge alors notre paysdans une terrible recession.

REMEDES.

Voilà,le diagnostic est fait.

Voici l’ordonnance:HARMONISER LES TAUX DE CHANGES.

AVANTAGES:

1°) La délocalisation et l’externalisation sont alors sans intérêt,et la production peut alors revenir dans notre pays.

2°) Nous pouvons bénéficier des conditions normales des échanges,et nous procurer les marchandises auprès des pays aux conditions de production les plus favorables.

3°) L’attraction de notre pays pour la main d’œuvre étrangère n’existe plus.

4°) L’investissement de la Plus-Value se fait alors localement,ce qui conduit progressivement le système Paupériste vers le Fordisme,voire le Fordisme intégral par la prise de participation du Capital des Entreprises par les Travailleurs.

INCONVENIENTS.

L’harmonisation des taux de changes entraine une hausse généralisée du coût des Matières Premières dont les conséquences sur l’économie,Paupériste ou Fordienne, dépasse le cadre de cette étude.Nous l’analyserons ultérieurement.

Mais notre pays n’est pas assez fort pour imposer au Monde,une telle solution,d’autant plus que les pays en voie de développement n’ont pas encore terminé leur évolution,

Il ne reste plus alors que deux solutions:

Soit subir en silence,en attendant que les crises économiques successives que nous subissons,finissent par imposer cette solution,en pommadant les victimes les plus criantes.Et nous sommes encore loin d’avoir touché le fond.

Soit d’opter résolument pour l’avenement d’une économie Fordienne en prenant les mesures décrites dans l’article « LE DECLIN CAUSES ET REMEDES (7) LES REMEDES.et en nous laissant porter tranquillement vers l’ère Loisirielle.

                                                 Fevrier 2008

                                                             H.B.

 

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6 février 2008 3 06 /02 /février /2008 00:36

PAUPERISME ET TAUX DE CHANGES.

5ème PARTIE

LES MECANISMES PAUPERISTES

I) MARCHANDISES et ARGENT.RICHESSES et CONSOMMATION.

Ia) MARCHANDISES ET ARGENT.

Dans les premiers temps,les échanges de marchandises s’opéraient par le TROC.

Une quantité q1 de marchandises M1 étaient échangée contre une quantité q2 de marchandises M2,de telle sorte que la valeur q1 x M1 = q2 x M2.Les valeurs relatives de M1 et de M2 étaient déterminées selon l’appréciation des échangeurs,généralement par la quantité de Travail nécessaire à leur élaboration.

 

L’échange se fait alors,de la façon sivante:

L’entrepreneur E1 veut échanger avec l’entrepreneur M2,q1 marchandises M1,contre q2 marchandises M2.

PHASE 1): L’entrepreneur E1 échange ses marchandises q1xM1 contre leur contrevaleur monétaire A.

PHASE 2): L’entrepreneur E2 fournit à l’entrepreneur E1,les marchandises q2xM2 en échange de leur contrepartie monétaire A.

PHASE 3): L’entrepreneur E2 la contrepartie monétaire A contre les marchandises q1xM1.

A la fin de ces opérations,les entrepreneurs E1 et E2 ont échangé leurs marchandises,et leur contrevaleur monétaire A est à nouveau disponible pour de nouvelles opérations.L’argent semble n’être qu’une sorte de lubrifiant nécessaire au fonctionnement des échanges.

Compte tenu de la quantité de transactions qui se réalisent simultanément,une certaine masse d’argent se trouve ainsi insérée dans l’économie pour faciliter les transactions.

La division du travail,et la multiplicité des marchandises utilisées,ont progressivement anéanti ce mode d’échanges et introduit une marchandise intermédiaire,universelle,inaltérable,et divisible à l’infini : l’OR,remlacée par la monnaie-papier,puis,maintenant,par la monnaie virtuelle.

 

C’est là tout le fondement de l’ECONOMIE DE LA MARCHANDISE.

Si après la première phase de l’échange,la masse monétaire est thésaurisée ou extraite de l’orbite des échanges,le circuit de la marchandise est stoppée.

Ib) RICHESSE ET CONSOMMATION.

La consommation d’une marchandise,c’est sa destruction.Nous distinguons la consommation productive et la consommation finale.

a) La consommation productive détruit la marchandise pour la transformer en une autre marchandise plus élaborée.De ce point de vue,la consommation du « Panier Familial »est une destruction productive ccar sa valeur se trouve incorporée dans la valeur de la marchandise élaborée.

b) La consommation finale .

Dans un système paupériste,la consommation finale ne concerne que les marchandises autres que celles incluses dans le « Panier Famlial »,que celles destinées aux capitalistes et acquises par une partie des Plus-Values.La partie des marchandises acquises par la Plus-Value et consacrée à l’investissement industriel pour alimenter la croissance fait partie de la consomation productive.

Il y a donc deux sortes de richesses:

- La RICHESSE PRODUCTIVE .La valeur de l’appareil de production,c’est la puissance industrielle

- La RICHESSE UTILISEE.La consommation finale et l’accumulation patrimoniale.C’est en quelque sorte la production de l’appareil productif.

Le système industriel paupériste peut être symbolisé par une sorte d’usine intégrée qui produit des marchandises de luxe destinées aux propriétaires.

II) LES COMPORTEMENTS.LEURS EFFETS.

A) LES TRAVAILLEURS.

a) Les motivations.

Un Travailleur captif (TC) travaille et consomme dans son pays.Il perçoit un salaire qui lui permet de reproduire sa Force de Travail

Un Travailleur fluide (Tfl) pénetre sur le marché que nous reproduisons ci-dessous.

MARCHE

I------I------I------I------

I SF I MF I PV I zône à monnaie Forte

I------I------I------I------

I Sf I Mf I I zône à monnaie faible

I------I------I------I------

 

Cependant,en dissociant les diverses opérations qui aboutissent à l’échange,on confère à l’argent,une fonction nouvelle.Le fait de pouvoir échanger la marchandise q1xM1 contre sa contrevaleur monétaire A établit une équivalence entre ces valeurs.Fournir la Marchandise et recevoir l’Argent sont deux opérations strictement concomitantes.A tout mouvement d’argent,correspond un mouvement inverse de marchandise.Si vendre une marchandise implique la perception d’une somme d’argent,en quelque sorte,vendre de l’argent implique la perception d’une marchandise.SF > Sf (1)

 

Il se comporte d’une manière logique et raisonnable,il va vendre sa Force de Travail au meilleur prix possible,c’est-à-dire dans la zône à monnaie Forte (inégalité (1)).Muni de son Salaire,SF,il en tirera le meilleur parti en achetant les marchandises qu’il consomme,dans le secteur à monnaie faible,où leur prix est plus faible.(inégalité (2)).

Un exemple tiré de la réalité,illustrera notre propos.

Des travailleurs saisonniers polonais travaillent durant la cueillette dans une exploitation du Sud de la France.Ils perçoivent en trois mois,un balaire égal à celui qu’un professeur polonais perçoit en un an dans son pays.D’une façon générale,le pouvoir d’achat de ce salaire est cinq fois plus élevé en Pologne qu’en France,c’est-à-dire que les dépenses que ces travailleurs font en France,leur paraissent exorbitantes.Une place de cinéma,soit 7 euros,représente le salaire quotidien d’un professeur polonais.De leur propre aveu,ces travailleurs,nourris et logés dans l’exploitation dans laquelle ils travaillent,ne dépensent pas un centime en France.Une fois la cueillette terminée,ils s’en retournent,ils s’en retournent en Pologne où ils vivent dans l’oisiveté le reste de l’année,avec le niveau de vie d’un professeur.Au cours des ans,ils ont fait venir tous les habitants de leur village pour effectuer la cueillette des fruits en France.Ce sont des TRAVAILLEURS FLUIDES TOTAUX.

Le cas des travailleurs français qui passent leurs vacances en Thaïlande ou en République Dominicaine,où le pouvoir d’achat en prestations vacances de leur salaire est trois fois plus élevé qu’en France,ressort du même comportement de TRAVAILLEURS FLUIDES PARTIELS.

b) Les conséquences.

Rappelons que notre étude est faite dans l’hypothèse d’un pays paupériste à monnaie Forte.

Un travailleur fluide (Tfl) qui travaille dans le secteur à monnaie Forte perçoit un salaire qui lui permet d’acquerir les marchandises entrant dans le « Panier Familial ».Dans le circuit de la marchandise,le salaire n’est que la contrevaleur de ces marchandises élaborées par la production.

Dès lors que le Travailleur fluide (Tfl) soustrait son salaire monétaire à la consommation locale,cela implique que les marchandises correspondantes ne sont pas achetées,et elles s’accumulent.

Du fait même que le « Panier Familial » pauperiste est constitué de marchandises de première nécessité,le surplus généré par les travailleurs fluides peut être utilement redistribué aux organisations humanitaires (Restos du cœur,Armée du Salut,Soupe populaire…).

De ce point de vue,les Travailleurs fluides (Tfl) ne perturbent pas les équilibres économiques fondamentaux dans la mesure où leur nombre n’excède pas les besoins de l’économie.

Mais la distorsion des Taux de Changes multiplie le pouvoir d’achat du Salaire Fort (SF) dans les pays à monnaie faible,et accroit lattraction que les pays à monnaie Forte exercent sur les travailleurs issus des pays à monnaie faible proportionnellement à cette distorsion. La coexistance sur notre territoire de populations de Travailleurs fluides (Tfl) dont le pouvoir d’achat du salaire est plus important que celui des Travailleurs captifs (TC),fragilisant ces derniers danns leurs confrontations sociales avec le Patronat pour la défense de leur niveau de vie.

B) LES CAPITALISTES.

a) Les motivations.

Le Capitaliste met en œuvre la Force de Travail qu’il achète au Travailleur,pour produire le Travail.Sa rétribution est la différence de valeur entre le Travail et la Force de Travail,la Plus-Value (PV).

D’un point de vue strictement théorique,la Plus-Value se crée lors de la production,et se matérialise lors de la vente.La vente matérialise la Plus-Value,elle ne la crée pas.elle permet la reproduction des composants de la Marchandise,et dégage la Plus-Value.

Le Capitaliste utilise la Plus-Value,en partie pour sa consommation personnelle,et en partie pour l’investir dans son appareil productif.

De ce point de vue,on peut dire que le capital productif se constitue par l’accumulation d(une partie des Plus-Values.La Classe Ouvrière qui revendique la possession de la Plus-Value se croit fondée à réclamer la propriété des moyens de production,du Capital.

Le Capitaliste doit réaliser deux fonctions:

-Créer la Plus-Value.

-Utiliser la Plus-Value.

1°) Le Capitaliste captif (CC).Il crée la Plus-Value dans son pays,et la réalise par a vente de la marchandise dans son pays ou à l’exportation.Sa consommation personnelle et ses investissements se font dans son pays.

2°) Le Capitaliste fluide (Cfl).

Pour augmenter sa Plus-Value,il doit diminuer le coût de la Force de Travail.A cette fin,il utilisera la main d’œuvre dont le coût sera le plus faible,c’est-à-dire la production dans un pays à monnaie faible.

Il utilise la partie de la Plus-Value consacrée à sa consommation personnelle dans son pays de résidence,à l’exclusion des villégiatures de vacances,et la partie de la Plus-Value consacrée à l’investissement,nécessairement dans le pays où il utilise la main d’œuvre.

b) Conséquences.

1°) Le Capitaliste captif (CC) investit la partie de la Plus-Value dans son appareil productif.Il concentre son Capital et amorce ainsi la mutation vers la Société Fordienne.

2°)Le Capitaliste fluide (Cfl).

Il crée sa Plus-Value dans un pays à monnaie faible ,et à ce sujet,nous renvoyons à l’article qui montre que la partie de la production externalisée concerne les stades premiers de l’élaboration de la Marchandise.De ce fait,le pays à monnaie Forte se déprolétarise.Sa classe ouvrière disparait progressivement au profit d’une classe d’employés hyper-qualifiés qui effectue les phases ultimes de l’élaboration de la Marchandise,et d’une classe qui se consacre aux services.

Pour sa consommation personnelle,il se comporte comme un Capitaliste captif.

Pour ses investissements,,il consacre une partie de sa Plus-Value monétaire à l’investissement dans un appareil productif situé dans le pays dans lequel il réalise sa production.

En outre,et pour les mêmes raisons,,le Capitaliste fluide (Cfl) reproduit les éléments constitutifs de a Marchandise dans ces mêmes pays à monnaie faible,privant ainsi directement d’emploi les salariés locaux de son entreprise.

De ce fait,le Capitaliste captif se trouve cantonné à une activité de services,ou de production de produits destinés directement à l’utilisateur.

La société paupériste à monnaie Forte évolue vers un monde de Capitalistes et d’entreprises de services,avec une population hyper-qualifiée et peu nombreuse ,qui gère de loin les centres de production situés dans des pays à monnaie faible,et organise la commercialisation des marchandises.

 

MF > Mf (2)
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3 février 2008 7 03 /02 /février /2008 15:24

 

PAUPERISME ET TAUX DE CHANGES.

4ème PARTIE

 

LA SCENE. LES PERSONNAGES.

I) LES PAYS DU MONDE,LES ETALS D’UN MARCHE

Les pays de la planète peuvent se comparer aux étals d’un vaste marché.Divisés en deux catégories,ils peuvent être regroupés dans deux secteurs de ce marché.

- Le secteur à monnaie Forte.Les travailleurs y perçoivent un salaire « Fort » (SF),et les marchandises y acquièrent une valeur Forte (MF),et les Capitalistes y dégagent une plus-value (PV).

- Le secteur à monnaie faible.Les Travailleurs y perçoivent un salaire « faible » (Sf),et les marchandises y acquièrent une valeur « faible » (Mf)

Dans le secteur à monnaie Forte,une zône où l’on peut acheter ou vendre la Force de Travail,une zône où l’on peut acheter ou vendre les marchandises,et une zone où l’on dispose de la plus-value.Dans le secteur à monnaie faible,une zône où l’on peut acheter ou vendre la Force de Travail,et une zône où l’on peut acheter ou vendre la marchandise.

Le schéma ci-dessous résume les dispositions de ce marché.

I-----I------I------I------

I PV I SF I MF I Secteur à monnaie Forte

I-----I------I------I------

I I Sf I Mf I Secteur à monnaie faible

I-----I------I------I-------

Rappelons que cette analyse est réalisée dans l’hypothèse d’un pays paupériste à monnaie Forte.

II) LES POPULATIONS.

D’une façon générale,la population d’un pays y réside,y vit,y travaille,y consomme,cela pour des raisons géographiques,familiales,culturelles,linguistiques,affectives…,cela est vrai,que ce pays soit situé dans le secteur Fort,ou qu’il soit situé dans le secteur faible.Par la suite,cette population sera dite captive (C}.On distinguera,le Travailleur captif (TC),et le Capitaliste captif (CC).

Une grande partie de la population mondiale se libère maintenant de ces contraintes nationales.Cette attitude se trouve favorisée par l’extrême labilité des moyens de transport,la perméabilité des frontières,et surtout par l’attrait pécuniaire qu’exercent certains pays à monnaie faible pour la villégiature des touristes,ou certains pays à monnaie Forte pour l’emploi des travailleurs issus des pays à monnaie faible.Cette population sera dite fluide(fl),et on distinguera les Travailleurs fluides (Tfl) et les Capitalistes fluides (Cfl) qui réalisent leur plus-value en France et la dépense dans n’importe lequel des deux secteurs.Dans la réalité,les conditions de vie moderne font que la population captive absolue (C) n’existe pas,chaque citoyen français qui passe ses vacances dans un pays de la zône à monnaie faible devient fluide pour cette fraction de sa consommation.De même,un travailleur fluide (Tfl) orginaire d’un pays à monnaie faible qui travaille dans un pays à monnaie forte ,doit,par la force des dhoses,y effectuer quelques consommations,ne serait-ce que pour sa nourriture et son logement.De ce fait,et pour cette fraction de sa consommation,il se comporte comme un travailleur captif.Travailleurs et Capitalistes captifs (TC) et (CC),et Tavailleurs et Capitalistes fluides,(Tfl) et (Cfl),deviennent donc des abstractions quasi mathématiques qui seront désormais utilisées ici.De même d’ailleurs que pour la classification des pays,nous utiliserons des abstractions:Pays à monnaie Forte (F),Pays à monnaie faible (f).Le lecteur se familiarisera aisément avec ces conventions.

Nous allons maintenant décrire le comportement des personnages soumis à leurs pulsions,dans un pays à monnaie Forte,et à système économique paupériste,et en déduire l’évolution de l’économie de notre pays.C’est un saut dans l’inconnu.Allons-y!

H.B.

 

 

 

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2 février 2008 6 02 /02 /février /2008 15:52

 

      
                         PAUPERISME ET TAUX DE CHANGES  

                                                         3ème PARTIE

        LES DISTORSIONS DES TAUX DE CHANGES

I) LES TAUX DE CHANGES

Le taux de change d'une monnaie dans une autre monnaie est la quantité d'unités monétaires qu'une unité monétaire d'une monnaie peut acheter dans la deuxième monnaie. Si le taux de change de l'Euro en Dollars est de 1,5,1 Euro peut acheter 1,5 Dollars.

Dans les premiers temps,l'unité monétaire était représentée par un certain poids d'or.La quantité et la qualité de l'or étant garantis par le sceau frappé sur les faces de la monnaie.Les changes s'effectuaient par simple pesée. L'avènement de la monnaie-papier a virtualisé la référence à l'or,elle est devenue conventionnelle,les changes s'effectuant entre deux valeurs conventionnelles garanties par les Banques Centrales des Etats censées détenir les contrevaleurs dans leurs coffres.

Mais les besoins en monnaie se sont considérablement accrus,et les Banques Centrales n'ont plus détenu les contreparties métalliques des monnaies en circulation.ces contreparties sont devenues virtuelles ,elles aussi. Débarrassés de toute contrainte,et pour des raisons politiques économiques industrielles...,les Etats ont commencé à manipuler la référence à l'or.

Des disparités sont alors apparues,qui ont modifié le Prix de marchandises identiques ,selon le pays dans lequel elles étaient produites. Pour maintenir l'équité de leur marché intérieur,et protéger leurs industries nationales,chaque pays a mis en place un système de Droits de Douane adapté aux marchandises et à leur pays d'origine.Les marchandise locales et importées apparaissaient alors sur les marchés ,à des prix comparables pour respecter la loi de l'Offre et de la Demande.Dans certains cas,les Droits de Douane favorisaient même ,les productions locales.

Les échanges commerciaux internationaux s'étant considérablement développés,ces règles, considérées comme de véritables freins au développement ont du être assouplies. La disparité des monnaies,mise en évidence par la disparition des droits de douane,a déchaîné la virulence des spéculateurs qui ont finalement contraint les pays à abondonner la référence à l'Or ,au profit d'un "Flottement généralisé des monnaies" .Les taux de changes (ou Parités) s'établissent alors selon des critères objectifs (valeur des marchandises ,niveaux de vie...) ou irrationnels(stabilité politique...)ou financiers (prix des matières premières...)La parité des monnaies s'établit désormais selon une sorte de loi de l'Offre et de la Demande contrainte et permet d'établir quotidiennement une sorte de tableau général propice à toutes les spéculations,qui laisse les Etats désemparés et impuissants.

II)DISTORSION DES TAUX DE CHANGE.

a)Distorsion commerciale.

Du fait de la mondialisation et de la disparition des droits de douane,un commerce équitable imposerait la mise sur le marché ,de produits identiques au même prix,quel que soit son pays de production et la monnaie dans laquelle ce prix est évalué.C'est la règle du Prix Unique Cette règle est évidemment inapplicable ,compte tenu des conditions géographiques climatiques,culturelles ,sociétales,de la présence ou non de matières premières ou de sources d'énergie...De ce fait ,la théorie de la rente favorise la spécialisation de certains pays pour certaines productions.C'est tout l'intérét de la "mondialisation".

Cependant,au delà de ces différences structurelles,la conversion des monnaies met en évidence de fortes disparités de prix entre des marchandises identiques selon les pays de production,et de la monnaie dans laquelle ces prix sont établis.Ces sur-disparités sont dues à la "Distosion des taux de change"qui fait apparaître des monnaies sous-valorisées ou "faibles" ,et des monnaies sur-valorisées ou "fortes".

On appellera DISTORSION COMMERCIALE d'une monnaie m1 d'un pays (1),par rapport à la monnaie m2 d'un pays (2),le rapport du prix d'une marchandise M produite dans le pays (1) avec la monnaie m1,au prix de la même marchandise ,produite dans le pays (2) avec la monnaie m2 convertie en m1. Plus la distorsion commerciale est, forte,plus le prix d'une marchandise élaborée en (1) est élevé par rapport à celui de la même marchandise élaborée en (2).

MF > Mf (1)

b) Distorsion existenciale.

L'Histoire des nations montre une évolution générale vers un développement économique,mais les conditions climatiques,géographiques,politiques,culturelles...établissent des disparités entre les pays de la Terre,et des niveaux de développement différents entre les peuples.

Dans chaque pays,le "Standard de vie" dépend du niveau d'activité et de la productivité du Travail,ce qui rend les comparaisons difficiles.Onpeut dire qu'un taux de change équitable devrait attribuer à une unité monétaire,une part de standard de vie équivalente dans chaque pays,opération délicate,laissée à l'appréciation de chacun.

Les nombreux touristes savent bien que le prix en Euros d'un séjour dans un Palace Thailandais ou Dominicain est très sensiblement inférieur à celui,en France, d'un séjour dans un hotel de même catégorie,et que des vacances en Egypte sont à la portée d'un Smicard.

On appellera DISTORSION EXISTENCIALE d'une monnaie m1 d'un pays (1) par rapport à la monnaie m2 d'un pays (2) ,le rapport entre le prix du "panier familial"ou salaire dans le pays (1) en monnaie m1 ,au prix du "panier familial"analogue ,dans le pays (2) en monnaie m2 convertie en m1. Plus la distorsion existenciale est forte,plus le salaire en (1) est élevé par rapport au salaire en (2).

SF > Sf (2)

Une monnaie sera dite forte F si sa distortion est élevée,et faible f dans le cas contraire .

d > 1 Monnaie Forte

d = 1 Monnaie neutre

d < 1 Monnaie faible

 

 

 

PAUPERISME ET TAUX DE CHANGES.

3ème PARTIE

LA DISTORSION DES TAUX DE CHANGES.

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